Naples – Nápoles (bis)

En avril 2022 nos sommes allé-es à Naples, pour la deuxième fois (voir mon article de 2018), avant de continuer vers les Pouilles.

En abril de 2022 fuimos a Nápoles, por segunda vez (ver mi artículo de 2018), antes de ir a Apulia.

Ce que j’aime de la ville c’est qu’il n’y a aucune rue, aucune maison qui soit anodine.

Lo que me encanta de la ciudad es que no hay ninguna calle, ninguna casa, anodina.

Certains paysages urbains me fascinent parce qu’ici vivent des milliers de personnes  et donc des milliers d’histoires possibles. Que ces histoires soient réelles ou pas importe peu. Pour cette raison je n’aime pas l’esthétique des HLM qui applanit tout, série tout en petites cases identiques.

Algunos paisajes de ciudades me fascinan por la idea de que aquí viven miles de personas o sea miles de historias posibles diferentes. Que sean reales o no estas historias importa poco. Por eso no me gusta la estética del ladrillo que lo allana todo, lo encasilla, lo seria todo de forma idéntica.

On est au bord de la mer. Cette mer qui attire. Au même titre que le soleil

Estamos a orillas del mar. Aquel mar que tira del corazón. Lo mismo que el sol.

La mer dont on sacrifie l’accès au temple du dieu-voiture et son mur routier .

El mar cuyo acceso sacrificamos al templo del dios-coche y su muro vial.

qui a suivi le dieu-train

que siguió al dios-tren

en concurrence avec le dieu-tourisme de navires de gros culs.

que compite con el dios-turismo de buques de culos gordos.

Voir ici mon article sur les problèmes que posent ces énormes navires à Venise (comme partout dans le monde).

Ver aquí mi artículo sobre los problemas que plantean esos enormes buques en Venecia (como en todas partes en el mundo)

Le quartier espagnol – el barrio español

On logeait ci-dessous, dans une chambre d’un ancien palais du « quartier espagnol » qui reste une poche de pauvreté au centre ville. Les meilleurs immeubles, les rues les moins sombres hébergent quelques appartements touristiques.

Nos alojábamos aquí abajo, en una habitación de un antiguo palacio del « barrio español » que sigue siendo una zona de pobreza dentro del casco viejo. Los mejores edificio, las calles menos lóbregas albergan algunos pisos turísticos.

vue depuis la chambre – vista desde la habitación

Ci-dessous notre immeuble :

Aquí abajo nuestro edificio:

Ci-dessous l’immeuble d’en face :

Aquí abajo el piso de enfrente:

Le « quartier espagnol » est un quartier populaire c’est à dire ici très vivant et très pauvre. Il se compose de rues plutôt perpendiculaires très étroites qui reçoivent peu le soleil. Souvent des voitures semblent abandonnées mais en fait elles permettent un espace de rangement en plus.

El « barrio español » es un barrio popular, es decir aquí muy animado y muy pobre. Se compone de calles perpendiculares muy estrechas que poco reciben la luz del sol. A menudo se encuentran coches que parecen abandonados pero que en realidad ofrecen un espacio de almacenamiento más.

En plus du manque de soleil et de la pollution qui noirci les murs, le « quartier espagnol » est assombri par les pavés noirs dans toutes les rues.

Además de la falta de luz y de la contaminación que ennegrece las paredes, los adoquines negros de todas las calles oscurecen al « barrio español » .

Le tourisme se concentre en bas du quartier espagnol. Une anecdote : un groupe de jeunes filles d’environ 17 ans nous y arrêtent pour nous demander de but en blanc et très exactement : « Où est la photo ? »

El turismo se concentra en la parte baja del barrio. Una anécdota: un grupo de chicas jóvenes de unos 17 años nos detienen allí para preguntarnos en bote pronto y muy exactamente: « ¿Dónde está la foto? »

On doute une seconde pour traduire aussitôt la question par : « Où se trouve le lieu typique pour prendre le selfie typique qui prouvera qu’on est passées ici et nous permettra d’aller tout de suite ailleurs vers un autre lieu/selfie « typique »

Dudamos un segundo para luego traducir enseguida la pregunta así: « ¿Dónde se encuentra el lugar típico para sacar el selfi típico que demostrará que pasamos por aquí y nos permitirá ir enseguida a otro sitio/selfi « típico ».

ScooterEscúter

J’envie la dextérité quand je la vois, surtout quand elle est culturelle et commune. Ainsi la conduite en scooter à Naples ne ressemble pas à celle des nombreuses autres villes que je connais. Ici il semblerait que la population est née sur un scooter, comme dans les westerns où les cowboys semblaient avoir vécu toute leur vie montés sur un cheval qui faisait corps avec eux, comme des centaures, ces animaux mythiques mi-homme mi cheval. À Naples ce sont aussi des centaures mais il faut imaginer remplacer les chevaux par des scooters.

Envidio la destreza cuando la veo, especialmente cuando es cultural y común. Así que montar en escúter en Nápoles no es como en muchas otras ciudades que conozco. Aquí parece que la población ha nacido en escúter, como en las películas del oeste donde los vaqueros parecían haber vivido toda su vida montados en un caballo con el que formaban un solo cuerpo, como los centauros, esos animales míticos que son mitad hombre y mitad caballo. En Nápoles también son centauros, pero hay que imaginar que se sustituyen los caballos por escúters.

J’exagère ? Voyez plutôt :

¿Estoy exagerando? Compruébalo:

En observant les conductrices/eurs de scooter, on peut distinguer plusieurs règles communes de conduite:

  • ne jamais au grand jamais mettre pied à terre, même à vitesse extrêmement réduite
  • conduire toujours souplement, entre les gens ou les voitures, mais toujours au plus vite que le permet le tronçon, même le plus minime
  • avoir toujours un doigt sur le klaxon
  • une main suffit pour conduire : l’autre peut indifféremment porter des colis, téléphoner…
  • on peut mettre entre ses jambes toute sorte de colis ou d’enfant
  • le casque est optionnel, tout comme le code de la route
  • le nombre de personnes sur le scooter n’est réglé que par la limite physique de l’engin

Si se observa a los conductores de escúter, se pueden ver varias normas de conducta comunes:

  • nunca, nunca, pongas el pie al suelo, incluso a una velocidad extremadamente baja
  • conducir siempre con suavidad, entre personas o coches, pero siempre tan rápido como lo permita el tramo de carretera, incluso el más pequeño
  • tener siempre un dedo en la bocina
  • una mano es suficiente para conducir: la otra puede llevar paquetes, hacer llamadas telefónicas…
  • puedes poner cualquier tipo de paquete o niño entre las piernas
  • los cascos son opcionales, al igual que las normas de tráfico
  • el número de personas en el escúter sólo está regulado por el límite físico de la máquina

Il existe mille Naples différents. En voici un aspect diamétralement différent.

Existen miles de Nápoles diferentes. He aquí un aspecto diferente por completo.

Un autre :

otro:

Traces – Huellas

Ici rien ne s’efface jamais.

Aquí nunca nada se borra.

J’ai retrouvé des tags de 2018 intacts;

Volví a encontrar pintadas vistas en 2018 en perfecto estado.

Et d’autres nouveaux:

Y otras nuevas:

Moi aussi j’en étais amoureux – Yo también me había enamorado de ella
L’avis d’obsèque tombera de lui-même – la esquela se caerá por sí sola

Il y a les saint-es et des vierges dans des niches dans toutes les rues :

Hay santos y marías en cada calle:

Une question de lumière sans doute – cuestión de luces a lo mejor
Bien peu d’anticléricalisme en fin de compte – Poco anticlericalismo al final

et il y a le Saint des Saint : Diego Maradona

y está el santo de los santos: Diego Maradona

Depuis que le « pibe de oro » est mort, sa couverture médiatique l’a ressuscité de l’oubli. La marque « Diego=Naples » s’est intensifié. On peut le comparer avec notre visite précédente en 2018 (voir mon article de 2018)

Desde que ha muerto el « Pibe de oro » con la cobertura mediática que lo resucitó del olvido, se intensificó la marca « Diego=Nápoles ». Lo podemos comparar con nuestra visita anterior del 2018 (ver mi articulo de 2018)

« La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans coeur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple. L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole“. K. Marx.

« La religión es el suspiro de la criatura oprimida, el alma de un mundo sin corazón, ya que es el espíritu de las condiciones sociales de las que el espíritu está excluido. Es el opio del pueblo. La abolición de la religión como felicidad ilusoria del pueblo es la exigencia de su verdadera felicidad. Exigirles que renuncien a las ilusiones sobre su situación es exigirles que renuncien a una situación que necesita ilusiones. La crítica de la religión es, pues, en su germen la crítica de este valle de lágrimas del que la religión es el halo ». K. Marx.

Un autre aspect auquel je n’avais pas prêté assez attention en 2018, c’est la présence multiple de la période fasciste au niveau architectural, un des éléments pour faire ressentir aux individus qu’ils ne sont pas à la hauteur.

Otro aspecto en que no había caído bastante en 2018 es la presencia múltiple del periodo fascista al niveal arquitectónico, uno de los elementos para que los individuos sientan que no dan la talla.

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J’adore le musée de la colline Capodimonte, ancienne zone aristocratique puis parc pour les junkies et maintenant zone de parc agréable autour d’un monument culturel.

Me encanta el museo de la colina Capodimonte, antigua zona aristocrática luego zona para yonquis y ahora zona de parque agradable alrededor de un monumento cultural.

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Après on a été dans les Pouilles.

Luego fuimos a Apulia.

4 reflexions sur “Naples – Nápoles (bis)

  1. th

    superbes séries encore une fois avec des commentaires toujours aussi pertinents et sensibles (bon je ne lis qu’un paragraphe sur deux 😉

  2. Pingback: Salerne – Salerno – Un flâneur à Poitiers

  3. Pingback: Les Pouilles – Apulia (Bari) – Un flâneur à Poitiers

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