Cet été 2022 nous sommes allés au nord. Oui, au nord, et pas au nord du sud.
Este verano de 2022 fuimos al norte. Sí, al norte, y no al norte del sur.
Tout commence « gare du nord » à Paris. C’est la première fois de ma vie que je pars de cette gare, que je pars vers le nord de la France et au-delà. Le « nord », pour moi qui me suis toujours considéré du « sud-ouest », qui suis né en Algérie, le nord est lourdement connoté négativement. Le nord de la France ou au nord de la France est indistinctement le territoire du froid, de l’ailleurs, de l’étrangement différent.
Todo comienza en la estación del Norte (Gare du Nord) de París. Es la primera vez en mi vida que viajo desde esta estación, que voy al norte de Francia y más allá. Para mí, que siempre me he considerado del « suroeste » de Francia, que nací en Argelia, el « norte » tiene una fuerte connotación negativa. El norte de Francia o en el norte de Francia es indistintamente el territorio del frío, de lo ajeno, de lo extrañamente diferente.

Rien à voir avec la réalité et tout à voir avec mon imaginaire. D’ailleurs, dans la littérature argentine, je ressens cette fascination pour le sud alors que la perspective géographique inversée (hémisphère sud) fait que le sud est le territoire du froid. Cette vielle chanson « Je reviens au sud » (et ses différentes interprétations) m’émeut toujours. Et j’adore le phrasé de Goyeneche.
Nada que ver con la realidad y todo que ver con mi imaginación. Además, en la literatura argentina, siento esta fascinación por el sur, mientras que la perspectiva geográfica invertida (hemisferio sur) hace del sur el territorio del frío. Aquella vieja canción « vuelvo al sur » (y sus distintas interpretaciones) me sigue emocionando. Y me encanta el fraseo de Goyeneche.