El norte cantábrico – La cantabrie (1/3)

Este verano estuvimos en el norte del estado español, en la « costa cantábrica » (como dicen de la costa atlántica), en Cantabria, más concretamente en Santoña. Y luego estuvimos también en la Cordillera Cantábrica par terminar el viaje en Bermeo (Euskal Herria)

Cet été nous sommes allé-es au nord de l’état espagnol, sur la « costa cantábrica » (la « côte cantabrique » mais c’est le nom qu’on donne à toute la côte atlantique de la péninsule) et plus précisemment en Cantabrie, entre Pays Basque et Asturies. On était dans la petite ville de Santoña. Ensuite on est allé-es aussi dans la « Cordillera Cantábrica », la montagne qui longe presque toute la côte atlantique. Pour finir on est rentré par Bermeo (Pays basque sud)

A Mael, que me inició en el Norte, mi primer Sur.

A Mael qui m’a initié au Nord, mon premier sud.

Santoña

Escogimos esta zona para evitar el asfixio de las temperaturas del resto del estado (subió hasta 49°C) y para pasar una semana a orillas del mar pero con paisajes donde hacer senderismo. Y evitar la muchedumbre.

On a choisi cette région pour éviter l’asphixie des températures du reste de l’état espagnol (c’est monté jusqu’à 49°C) et pour passer une semaine au bord de la mer mais avec des paysages qui permettent de faire de la randonnée. Et éviter la foule.

Santoña es casi una isla (entre marisma, mar, ría y monte) y posee una industria importante de conservería de bonito y anchoa, todo lo que coartó al desarrollo turístico.

Santoña c’est presque une île (entre marais, mer, embouchure et collines) qui possède une importante industrie de conserverie de thon et d’anchois, toutes choses qui ont limité le développement du tourisme.

Al norte una extensión de arena, de playa:

Au nord une longue plage de sable :

y lo que queda de la marisma:

et ce qu’il reste du marais :

al oeste el pueblo:

à l’ouest, la petite ville :

al este unos cerros desde donde saqué la foto:

À l’est quelques collines d’où j’ai pris les photos :

Una desembocadura al mar:

Une emboucure sur la mer :

Una vista global con el vídeo:

Une vue d’ensemble en vidéo :

Enfrente de la ciudad pequeña de Santoña, del otro lado de la ría, está el horror turístico de Laredo: un playa de 5km con todo tipo de edificios altos sin encanto: turismo internacional sin sabor ni identidad, que puedes encontrar a lo idéntico en cualquier país del mundo.

En face de la petite ville de Santoña, de l’autre côté de l’embouchure, se trouve l’horreur touristique de Laredo : une plage de 5 km avec tout type de bâtiments hauts et sans charme : tourisme international sans saveur ni identité, qu’on peut trouver à l’identique dans le monde entier.

Vista de Laredo desde Santoña – vista de Laredo desde Santoña

La playa laaarga de Laredo (5 km):

La looooongue plage de Laredo (5 km) :

Para lxs que no lo saben, puede caer una neblina fuerte en cualquier momento en esta zona del Norte, incluso en verano:

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, un épais brouillard peut tomber à n’importe quel moment sur cette région du nord, même en été :

con sus edificios con los pies en la arena, como el turismo de los años 60 y 70, cuando Fraga Iribarne. Puedes hacer clic en las imágenes para agrandarlas y maravillarte del mal gusto estético de la concupiscencia capitalista.

Immeubles « pieds dans le sable », comme le tourisme des années 60 et 70, à l’époque du franquisme. On peut cliquer sur les images pour les agrandir et s’émerveiller du mauvais goût esthétique de la concupiscence capitalistique.

Lo único que salvaría yo es este edificio abandonado y totalmente inútil ahora:

La seule chose qui me semble digne d’intérêt c’est cet immeuble abandonné et maintenant totalement inutile:

Luego está el casco antiguo pero allí no hay ni dios:

Il ya aussi une vieille ville où il n’y a pas un chat:

En Santoña también se montaron edificios que vinieron a reemplazar los edificios antiguos que apenas quedan. Pero son menos porque la ciudad es más reducida que Laredo, son más recientes y menos feos:

À Santoña aussi ils ont construits des bâtiments qui ont remplacé les anciens édifices dont il reste peu de trace. Mais il y en a moins parce que la ville est plus réduite que Laredo. Ils sont donc plus récents et moins moches.

Y por todas partes pisos que se venden:

De toutes parts on voit des appartements à vendre :

El puerto…

Le port :

se ha especializado en…

qui s’est spécialisé dans…

el « bonito del norte » (una especie de atún) y …

la « bonite du nord » (une sorte de thon) et …

sobre todo en la anchoa (el boquerón en salazón) desde el inicio del siglo XX con unos italianos:

surtout l’anchois depuis le début du XX° siècle avec des italiens :

Una parte del puerto se modernizó (a base de hormigón) cuando las naves industriales (hoy abandonadas) se desplazaron a la salida de la ciudad:

Une partie du port s’est modernisé (avec du béton) quand les hangars (aujourd’hui abandonnés) ont été transférés à la sortie de la ville :

Dos veces fuimos de senderismo a los cerros que dominan la ciudad: campo, acantilados, faros:

Nous sommes allé-es par deux fois dans les collines qui dominent la ville : des champs, des falaises, des phares :

y el azul. En francés se pronuncia lo mismo la palabra « mar (« mer ») y « madre » (« mère »). Pues así es.

et le bleu. la mer, la mère. Eh oui !

Al otro lado de los cerros descubrimos por primera vez la playa « de Berria » …

De l’autre côté des collines nous avons découvert pour la première fois la page de Berria…

donde nos esperaba una doble sorpresa. Primero, cuando llegas desde el cerro y no desde la ciudad, lo primero que ves de la playa es un cementerio:

où nous attendait une double surprise. D’abord, quand tu arrives depuis les collines et pas depuis la ville, la première chose qu’on voit de la age, c’est un cimetière :

y luego, enseguida, una colonia penitenciaria, la de El Dueso:

et ensuite, tout de suite, un centre pénitencier, celui de El Dueso :

Lo que puede explicar que las tres primeras conversaciones (¡las tres primeras!) que escuché en la calle trataban:

  • una, de si se iban a celebrar en la ciudad el « día del alzamiento » que es el vocabulario franquista para hablar del putsch militar de julio de 1936 contra la república española;
  • dos, de que « todos mis amigos son de Vox (el partido de extrema derecha que se reivindica del dictador Franco) pero yo, aunque estoy de acuerdo con el 90% de sus ideas, no soy de Vox« ;
  • tres, una discusión entre jubiladas sobre los aspectos positivos o menos positivos del canal 13 de la tele española, que es el canal de la iglesia católica, una de las iglesias más reaccionarias de Europa.

Cela explique-t-il peut-être que les trois premières conversations (vraiment ! Les trois premières !) que j’ai entendues dans la rue parlaient de :

  • un. va-t-on célébrer le « jour du soulèvement » qui est le vocabulaire franquiste pour parler du coup d’état militaire de juillet 1936 contre la république espagnole ;
  • deux. « tous mes amis sont adhérents de Vox (le parti d’extrême droite qui se revendique de l’héritage de la dictaure franquiste) mais moi, alors que je suis d’accord avec 90% de leurs idées, je ne suis pas adhérent à Vox » ;
  • trois. Une discussion entre retraitée sur les aspects plus ou moins positifs du « canal trece » de la télé espagnole. C’est celui de l’église espagnole, uen des églises les plus réactionnaires d’Europe.

Luego supe que Santoña fue la única ciudad española que tuvo hace poco un consejal de Falange (un diminuto partido nazi) y…

Ensuite j’ai appris que Santoña a été la seule ville espagnole qui a eu un conseiller municipal de la Falange (un tout petit parti nazi) et…

que en el Paseo Marítimo hay un enorme monumento a Carrero Blanco, nativo de la ciudad. Hay que recordar que ese hombre era el que el régimen franquista había designado como el sucesor del dictador Franco moribundo:

que sur la promenade maritime il y a un énorme monument à la gloire de Carrero Blanco, natif de la ville. Il faut se rappeler que cet homme était celui que le régime franquiste avait désigné comme le successeur de Franco moribond :

Pero « Carrero voló »:

Mais « Carrero a volé » :

 

La plantilla de la cárcel no lo explica todo. He notado que desde 2017 y el referéndum de independencia catalana, algunas personas tienen a bien ostentar la bandera española donde sea.

Le personnel de la prison n’explique pas tout. J’ai remarqué que depuis 2017 et le référendum d’indépendance catalane, certaines personnes s’ingénient à afficher ostensiblement le drapeau espagnol, n’importe où :

El significado viene a recordar el eslogan franquista « España una, grande, libre » pero sobre todo « una ». El indépendantisme (catalán o vasco) se considera como una agresión peligrosa a la identidad española.

La signification de cette présence rappelle le slogan franquiste : « Espagne une, grande, libre » mais surtout « une ». L’indépendantisme (catalan ou basque) est considéré comme une agression dangereuse contre l’identité espagnole.

Volvamos a la playa de Berria, playa de arena entre dos montículos:

Revenons à la plage de Berria, plage de sable encadrée de deux monticules :

de agua cristalina

d’eau cristalline

con cosas inmutables:

de choses immuables :

y por las mañanas bien pocas personas, aparte de las escuelas de surf que esperaban en vano las olas:

et le matin bien peu de gens, à part les écoles de surf qui attendent en vain les vagues.

Desde esta playa de Berria se puede ir andando al pueblo siguiente de Noja, del otro lado del montículo. Aquí también larga playa de arena. En la parte más alejada del pueblo pululan los perros:

Depuis la plage de Berria on peu marcher pour aller au village suivant, Noja, de l’autre côté du monticule. ici aussi, plage de sable. Dans la partie la plus éloignée du village les chiens pullulent.

Se distingue la playa de Noja por sus rocas visibles a bajamar:

On peut distinguer la plage de Noja par ses rochers qui affleurent à marée basse :

El pueblo de Noja es absolutamente moderno y feo sin remedio:

Le village de Noja est absolument moderne et moche, sans l’ombre d’un doute :

En todo el estado español, en las playas largas, se puede observar este curioso hábito cultural:

Dans tout l’état espagnol, sur les plages longues, on peut voir ce curieux phénomène culturel :

La gente va caminando a orillas del agua a toda pastilla, como si fueran al trabajo. Pero van y vienen:

Les gens cheminent au bord de l’eau à toute vitesse, comme s’ielles allaient au boulot. Mais en fait ielles font des va-et-viens

aunque a veces unx no puede resistir a dejar el ejercicio para entablar conversación:

même si parfois certain-nes ne peuvent résister à la tentation de laiser tomber l’exercice pour commencer une conversation :

Volvamos a Santoña. ¿Os acordáis de que Santoña da a la ría y no solo al mar?

Mais revenons à Santoña. Vous vous rappelez que Santoña regarde vers une embouchure et pas seulement vers la mer ?

Pues esta parte de Santoña, al oeste, lo llaman el Paseo Marítimo. Aquí ubicaron el monumento a Carrero Blanco pero también al otro hombre ilustre de la ciudad, Juan de la Cosa, que estuvo en los tres viajes de Colón a Las Indias y realizó el primer mapa de América.

Eh bien cette partie de santoña, à l’oeuest, on l’appelle  » la promenade maritime ». C’est là qu’ils ont construit lemonument à Carrero mais aussi à l’autre homme illustre de la ville; Juan de la Cosa, qui fit partie des trois expéditions de Christophe Colomb aux « Indes » et qui réalisa la première carte de l’Amérique.

En este Paseo Marítimo unx puede bañarse pero solo aparece una diminuta playa a bajamar.

Sur cette promenade maritime on peut se baigner mais il n’y a qu’un petit bout de plage à marée basse et rien à marée haute.

Lo que no molesta a nadie para tomar el sol:

Ce qui ne dérange personne pour prendre le soleil :

El Paseo tiene resto de las fortificaciones napoleónicas:

La Promenade possède des restes des fortifications napoléoniennes :

Desde aquel lado de la ría la meta no es deportiva como del otro lado (en Laredo):

Depuis cette rive l’objectif n’est pas sportif comme de l’autre côté (Laredo) :

Desde aquel lado se toma el sol en grupo, en familia, se habla y se pasea a menudo con el perrucho:

Depuis ce côté on se bronze en groupe, e, famille, on parle, on se promène souvent avec son chienchien :

El Paseo tiene dos horrores, las dos al final del paseo:

La Promenade se termine par deux horreurs, les deux en bout de promenade :

Y  encima del edificio horroroso, esta estatua ridícula:

Et en haut du l’horrible bâtiment, cette statue ridicule :

que fue levantada hace tan solo 15 años por el alcalde socialista de aquella época. El estado español no es un estado laico.  Pero, menos mal…

qui fut inauguré il y a à peine 15 ans par le maire socialiste de l’époque. L’état espagnol n’est pas un état laïc. Mais heureusement….

quedan cosas esperanzadoras:

il reste des sources d’espoir :

4 reflexions sur “El norte cantábrico – La cantabrie (1/3)

  1. Pingback: Cantabria: mar y monte, mer et montagne (II) – Un flâneur à Poitiers

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