Llueve y llueve – il ne cesse de pleuvoir

Yo me pregunto ¿quién me afirmó que se había terminado el otoño?

Je me demande qui m’a affirmé que l’automne avait fini ?

DSCN6214 DSCN6216Llueve tanto que a veces  se me ocurre la balada en otoño, la que escribió Antonio Machado y que cantó Joan Manuel Serrat. En este vídeo el sonido no es el mejor pero la emoción, sí.

Il pleut tant que parfois je pense à la ballade d’automne, celle qu’écrivit Antonio Machado y que chanta Joan Manuel Serrat. Sur la vidéo le son n’est pas le meilleur mais l’émotion, oui.

 


Balada de otoño

Llueve,
detrás de los cristales, llueve y llueve
sobre los chopos medio deshojados,
sobre los pardos tejados,
sobre los campos, llueve.

Pintaron de gris el cielo
y el suelo se fue abrigando con hojas,
se fue vistiendo de otoño.
La tarde que se adormece
parece un niño que el viento mece
con su balada en otoño.

Una balada en otoño,
un canto triste de melancolía,
que nace al morir el día.
Una balada en otoño,
a veces como un murmullo,
y a veces como un lamento
y a veces viento.

Llueve,
detrás de los cristales, llueve y llueve
sobre los chopos medio deshojados,
sobre los pardos tejados
sobre los campos, llueve.

Te podría contar
que está quemándose mi último leño en el hogar,
que soy muy pobre hoy,
que por una sonrisa doy
todo lo que soy,
porque estoy solo
y tengo miedo.

Si tú fueras capaz
de ver los ojos tristes de una lámpara y hablar
con esa porcelana que descubrí ayer
y que por un momento se ha vuelto mujer.

Llueve,
detrás de los cristales, llueve y llueve
sobre los chopos medio deshojados…
Entonces, olvidando
mi mañana y tu pasado
volverías a mi lado.

Se va la tarde y me deja
la queja
que mañana será vieja,
de una balada en otoño.

 


Ballade en automne

Il pleut
derrière les vitres, il ne cesse de pleuvoir
sur les peupliers qui ont perdu bien des feuilles,
sur les toit de tuiles brunes,,
sur la campagne, il pleut

On a peint le ciel en gris
et le sol s’est recouvert de feuilles,
il s’est habillé d’automne.
Le soir qui s’endort
semble un enfant à qui le vent chante
une berceuse, une ballade en automne

Une ballade en automne,
un chant triste de mélancolie,
qui naît quand meurt le jour.
Une ballade en automne
parfois comme un murmure,
et parfois comme une plainte
et parfois le vent

Il pleut
derrière les vitres, il ne cesse de pleuvoir
sur les peupliers qui ont perdu bien des feuilles,
sur les toit de tuiles brunes,
sur la campagne, il pleut

Je pourrais te raconter
que ma dernière bûche est en train de se consumer,
que je suis très pauvre aujourd’hui,
que pour un sourire je donne
tout ce que je suis
parce que je suis seul
et j’ai peur

Si tu étais capable
de voir les yeux tristes d’une lampe et de parler
avec cette porcelaine que j’ai découvert hier
et qui pour un instant est devenu femme.

Il pleut
derrière les vitres, il ne cesse de pleuvoir
sur les peupliers qui ont perdu bien des feuilles,
Alors, oubliant
mon avenir et ton passé
tu reviendrais près de moi.

Le soir tombe et me laisse
la plainte
demain sera vieux
d’une ballade en automne.

 

2 reflexions sur “Llueve y llueve – il ne cesse de pleuvoir

  1. Margarola

    La mañana está rara. Rara la luz. Raro el viento y raro ese algo que no sabría explicar. Ojalá caiga un buen chaparrón.
    De verano…. ni hablamos

  2. Pingback: Enfin l’été ! – ¡Por fin el verano! | Un flâneur à Poitiers

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